L’institution de l’opposition démocratique a organisé une conférence de presse pour exposer son rapport annuel devant les journalistes. Le 06/02/2018.
Monsieur Elhassane Ould Mohamed a ouvert son allocution devant par un état des lieux de situation politique du pays. Selon le maire de la plus grande du pays, le régime n’a jamais respecté les lois qui régissent les relations entre le gouvernement et l’institution.
« Le président de la république et premier ministre sont tenus de consulter l’institution chaque trois mois ». Explique-il. « Mais ces dispositions non pas étés respecter par les gouvernants ». Informe-t-il.
Pire encore l’institution n’a pas l’ace à l’information, pourtant garantie par la loi. S’indigne-t-il.
Sur le plan financier, monsieur Ould Mohamed dénonce un embargo qui limite la capacité d’action de son institution.
Tout cela reflète la peur du régime face à l’institution car selon lui elle mettra à jour toutes ses lacunes, négligences et échecs multiples.
L’institution ne participera pas au camouflage des échecs du régime et traitera jamais avec lui dans les couloirs. Martèle-il.
Il passa ensuite au contenu du rapport qui fait état d’une situation sombre du pays durant l’année 2017.
Selon le rapport le pays a renoué avec la falsification des résultats électoraux, durant le référendum unilatérale et anticonstitutionnel qui a ramené le pays des décennies en arrière.
Le rapport a mentionné aussi le recul des libertés individuelles et publiques durant cette année.
Sur le plan économique, l’année est marquée par des hausses des prix des produits de bases, l’augmentation du taux chômage et de la pauvreté en campagne et en ville, pendent que le régime maintient en hausse les prix du carburant pourtant en baisse sur le marché internationale.
Selon le rapport Mohamed ould Abdel Aziz s’est octroyé pouvoir absolu administrant le pays selon ses humeurs. La corruption et dilapidation de ressources de l’état est la règle générale à travers les marchés de gré à gré.
Le maire d’arafat termine son intervention en déclinant les points suivants :
Libération des détenus d’opinion, à leur tête du sénateur Mohamed Ould Ghadda et l’arrêt immédiat des poursuites contre les sénateurs, syndicalistes et journalistes.
Ouverture d’un dialogue sérieux pour garantir la transparence afin de parvenir à une l’alternance pacifique en 2019.
Formation d’un gouvernement d’union national pour faire face aux défis sociaux économiques des citoyens pour superviser les échéances électorale dont il garantira la transparence.
Eradiquer les poches de l’esclavage et en traiter les séquelles, en procédant à la discrimination positive.
Définir un programme d’aide d’urgence au profit des éleveurs.
Permettre à l’opposition d’accéder aux médias publics et arrêter leur confiscation au profit du régime qui en fait un outil de propagande. Et soutenir les médis privées ou indépendants.
Œuvrer à l’encrage et à la diffusion de la démocratique en fournissant des autorisations à ceux de droits.
Satisfaire les revendications de manœuvres du port autonome de Nouakchott, et les mettre dans de bonnes conditions.
Mettre la lumière sur les dossiers de nos deux concitoyens Ishaq ould Moctar et Rachide ould Mousatapha, et les ramener parmi les leurs.
Accorder plus d’intérêt à la diaspora, et à nos compatriotes vivant en Arabie saoudite qui sont de mesures de durcissement.
Nous adressons enfin appelle à l’opposition à resserrer les rangs ainsi qu’à une forte mobilisation permettant créer une réelle alternance au pouvoir.