Dans un meeting populaire sous le thème « Faisons face au putsch contre la constitution », organisé le dimanche 23 Avril 2017 par le FNDU, son président Mohamed Jémil Mansour s’est adressé à la foule que la salle des spectacles de l’ancienne maison des jeunes ne pouvait plus contenir en ces termes : « la constitution a défini clairement la voie à suivre pour les amendements constitutionnels, le régime l’a suivi et a échoué, mais ils veulent coûte que coûte faire passer les modifications par tous les moyens y compris par des voies illégales ». Les textes de la constitution sont clairement en déphasage avec la direction que veut prendre e gouvernement ajoute-il.
Les centaines de mauritaniens qui souffrent de soif à travers le pays ont besoin des milliards qui vont être gaspillés dans le référendum, il n’en est pas moins pour l’enseignement et pour faire baisser les prix ».Remarque-il.
Dans un ton indigné il s’exclame : «le régime actuel ne donne pas les prérogatives nécessaires aux conseils communaux, leurs responsables sont marginalisés et ne peuvent rien faire. En plus un projet relatif aux conseils communaux a été élaboré sous Sidi Ould Cheikh Abdallahi, donc ces derniers n’ont pas besoin d’amendement constitutionnel » !
Le président du FNDU a en fin appelé à un mouvement populaire contre le putsch. Avant d’annoncer que le Forum ira à l’intérieur du pays pour mobiliser le peuple contre les amendements de la constitution, mais il faut que les militants prennent des initiatives dans leurs quartiers résidentiels. reconnait-il.
Il a enfin lancé un défit à l’autre camp pour une confrontation politique pour voir lequel des deux positions représente le peuple.
Antérieurement le président du FNDU et du Tawassoul avait exprimé sa solidarité avec les jeunes arrêtés à Nouadhibou pour avoir protesté contre les amendements, les étudiants et peuple tout entier qui la situation se dégrader de plus en plus.