La première activité de cette journée est une conférence sous le thème : « histoire politique et spécifié sociales de la vallée du fleuve ». Animée par Messieurs Aly cissé et Ahmedou Ould Wadi’a.
Monsieur Aly Cissé a retracé l’histoire de la vallée depuis l’époque des grands em
pires jusqu’à nos jours, en passants par la période des grands mouvements réformistes comme les Mourabitounes, les almamis. Il n’a pas manqué de citer les grandes figures de cette histoire notamment Cheikh souleymane Ball et d’autres personnalités qui ont combattu la pénétration coloniale.
En suite il a parlé de la structuration social des deux ethnies peul et soninké qui selon lui sont basée sur une distribution des rôles, c’est pour cette raison qu’il existe des familles maraboutique qui ont l’autorité religieuse et politique, des familles guerrières chez les peuls.
Mais chez les soninkés les deux autorités religieuse et politiques sont séparés.
Dans la deuxième partie de la conférence, monsieur Ahmedou ould Wadi’a plaide pour la concrétisation de la diversité linguistique dans le système éducatif national, l’officialisation des langues nationales et pour l’égalité des chances entre tous les citoyens.
Juste après cette conférence, le Maitre Id Ould Mohamed a animé un atelier sur les droits de l’homme en collaboration avec monsieur Ahmedou Ould wadi’a.
Le maitre a confirmé l’existence de l’esclavage en Mauritanie dans sa forme traditionnelle, en s’appuyant sur des faits réels. L’avocat a cité des exemples précis de cas d’esclavages dont les victimes sont le plus souvent des familles entières.
L’exemple le plus triste et barbare est celui d’une femme nourricière dont le nourrissons n’a même pas 40 jours ; un soir alors qu’elle allaitait son enfant son maitre lui donne un coup de bâton sur la tète et : l’oblige d’aller chercher le troupeau de bataille, de retour à la maison elle trouve que son nourrisson est étouffé par des fourmis qui remplissent ses narines.
Par ailleurs, l’avocat dénonce l’attitude des autorités judicaires qui sont coupables du blocage de centaines de dossiers liés à l’esclavage dans les tribunaux.
Sur le plan cartographique, Monsirur Ould Mohamed dit que Les régions les plus touchées par le phénomène sont les deux Hods, Nouadhibou et l’Assaba.
En fin Monsieur Ould Wad’ia membre du bureau politique et vice président de la commission de droit de l’homme du parti Tawassoul, déplore la situation du pays avec ses indignations sélectives : les harratines combattent l’esclavage les négros-mauritaniens s’indignent contre le passif humanitaire, bref chacun pleure seule dans son coin. Et certains maures quand entendent quelqu’un dénoncer tous ces crimes, lui accusent de vouloir réveiller les vieux démons et de provoquer le chaos. Mais c’est le silence assourdissant devant ce carnage qui risque de provoquer le chaos. Réplique-t-il. Il a ensuite exprimé son plus grand souhait qui est de voire des Maures, Harratines et négro-africains dénoncer ensemble les pratiques esclavagistes les passif humanitaire l’exclusion…
La dernière activité consiste à un atelier de formation sur prévention et résolution des conflits par monsieur Oumar M’baye membre du bureau politique.
Le formateur a traité les points suivants :
Définition de conflit, les niveaux de conflit, les types de conflits et diagnostique.
.jpg)
.jpg)
.jpg)
