Ce soir, le jeudi 12 janvier 2017, le FNDU a organisé une conférence publique sur la citoyenneté à l’ancienne maison des jeunes au cours de laquelle monsieur Wadi’a a fait un résumé dont voici les grandes lignes :
Le pays a connu une parenthèse démocratique pendent laquelle des mesures importantes ont été prises comme l’organisation du retour de déporté l’incrimination de l’esclavage, la reconnaissance par l’état du passif humanitaire et une feuille de route pour sa résolution, c’est d’ailleurs pour cette raison que le putsch contre le président démocratiquement élu SE Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a été décidé par le général Mohamed Abdel Aziz. Dit Monsieur Mohamed Had’ia membre du bureau politique du parti Tawassoul.
Sous le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz tout à été bloqué et on revient à la politique de négation qui a commencé par sabotage du processus de réintégration des déportés, la négation de l’existence de réfugiées mauritaniennes au Mali et l’esclavage en Mauritanie.
Nous avons vu ce régime empêcher les jeunes l’école Nassiba de participer à une compétition a cause de leur couleur de peau.
L’enrôlement mis en place souffre de corruption du clientélisme et bien d’autres maux, mais il est surtout basé sur l’exclusion d’une frange de la population et pour remettre en question sa nationalité mauritanienne. Dénonce–t-il
Il y a eu le festival des villes historiques comme Chinguetti, Wadane ce qui est bien …mais est ce que ce sont seulement ses villes qui sont des villes historiques en Mauritanie ?
Dans le but de s’ouvrir aux autres, on invite des troupes culturelles venant du Maroc, l’Algérie. pourquoi pas venant du Sénégal, Mali, Guinée.. ? s’interroge-t-il
En fin on assiste à un éparpillement des revendications ; les noirs pausent les problèmes des noirs les harratines des problèmes des Maurs des problèmes de Maurs.
Il faut à mon sens crée une plate-forme citoyenne qui prend en charge les problèmes de tous les mauritaniens.