le président du parti monsieur jemeil mansour a participer à un séminaire sur l'évolution des mouvements islamiques, organisé par le centre d'études d'Aljazira à Dowa au Quatar.
Dans l'introduction de son intervention, le président a rappelé qu'il y a une conception très globalisée des mouvements islamiques au point de les définir comme un mouvement international avec des branches locales pour chaque pays; certains vont jusqu'à dire l'organisation internationale des frères musulmans.
Selon lui cette appellation est due à deux faits majeurs:
Premièrement, le référentiel islamique qui est global et constant quelques soient le contexte ou le pays dans lequel on se trouve.
Deuxièmement la fondation de la première organisation islamiste(les frères musulmans) est venue comme réaction à la chute de l'empire Otoman, la dernière unité politique du monde musulman.
Par contre plusieurs parti islamistes ont tenues à se démarquer de cette globalisation, et de préciser qu'il n'y a aucun lien organique entre leur parti et l'organisation des frères musulmans, le fait d'avoir un référentiel commun ne veut pas dire forcement qu'ils existent des relations organisationnelles. poursuit-il
En plus il est impératif de prendre en considération les différences de contextes et d'orientations dans les choix politiques de chaque parti.
Parlant de l'évolution des mouvements islamiques le rais nous apprends que celles-ci sont passées du globalisme au contextuel, du simple au complexe (organisées) et de la prêche à la politique.
Toujours selon jemil, sur le plan de pratique politique, les organisations islamiques sont passées de l'hésitation à l'implication engagée tout en adoptant trois démarches selon le contexte et les niveaux intellectuelles des leaders :
La première consiste à se lancer dans la pratique politique dans tous les sens à moins d'être stopper par un interdit religieux.
La seconde consiste à se conformer aux règles fondatrices tout en ayant une flexibilité temporaire et proportionnelle aux contraintes ou obstacles rencontrées
La troisième et dernière est quant à elle progressiste et soutient l'évolution des partis avec les contextes locaux.
Par ailleurs un évènement majeur qui est le printemps Arabe, a permis de voire plus claire en concerne l’impact de la divergence de contextes sur les choix des politiques par rapport à un seul fait.
Certains partis ont choisi d’encadrer, de soutenir et de participer à la réussite, comme (Ennahda) en Tunisie, les frères musulmans en Egypte etc.
Tandis que d’autres ont essayé d’importer la révolution dans leurs pays malgré la différence de contexte c’est notre cas par exemple (Mauritanie).
D’aucun ont décidé d’en tirer des leçons en tenant en compte la spécificité de leurs contextes locaux ou nationaux. Insiste- t-il.
En fin le président de Tawassoul attire l’attention de l’audience sur trois perspectives :
La nécessité de la reforme des mouvements politique par les institutions politiques elles-mêmes.
La nationalité
Et la séparation de l’action politique du prêche.