Encore une nouvelle fois, les restrictions de liberté par la justice Mauritanienne se manifeste par le procès politisé au terme duquel, des jeunes du mouvement 25 février sont condamnés injustement à deux ans de prison fermes, dont le seul crime était d’avoir manifesté civiquement et pacifiquement leur rejet de la condamnation de Monsieur Cheikh Bay par la même justice.
Nous, Organisations de la Jeunesse pour la Réforme et Développement critiquons vivement ces jugements injustes et déclarons ce qui suit :
Nous réitérons notre revendication de la libération inconditionnelle du journaliste Cheikh Bay et l’annulation pure et simple de la condamnation injustement prononcée contre lui.
Nous condamnons énergiquement le verdict tombé aujourd’hui contre un groupe des membres du mouvement du 25 février, qui ont exprimé pacifiquement leur rejet des jugements politisés ; c’est un jugement typique des régimes répressifs et dictatoriaux.
Nous rappelons que ces jugements sévères et ces arrestations arbitraires dans le rang des jeunes assoiffés de la liberté ne feront pas reculer les citoyens qui s’opposent à la corruption, à l’exclusion et au clientélisme.
Enfin, notre refus des arrestations et enlèvements anticonstitutionnels reste intacte et nous exigeons la libération de tous les détenus pour avoir exprimé leurs opinions ou manifesté pacifiquement leur désapprobation de la politique du gouvernement, sachant que le droit de manifester est garanti par la loi.
Commission de communication
Nouakchott le 02/08/2016.
