Tawassoul organise une Conférence de presse
Le rassemblement national pour la réforme et développement (Tawassoul) a organisé cet après midi une conférence de presse à l’hôtel Khater, sous la présidence de monsieur Jamil Mansour président du parti en présence des dirigeants du parti, des journalistes, et des militants du parti.
Durant cet entretient avec la presse, le président à exposé un ensemble de points mettant en exergue les problèmes et préoccupations du citoyen.
Premièrement la hausse surprenante et fulgurante des prix de produits de denrées de première nécessité, par exemple le riz qui connait une hausse de 30%.
En suite l’augmentation des impôts qui atteignent 20% en 2016, et l’élévation du taux de chômage.
Plus encore la dégradation du climat d’affaire à cause d’une politique économique opaque, empoisonne l’investissement dans le pays, et provoque la baisse des transferts des fonds vers le pays. Sans oublier la corruption qui touche l’attribution des marchés publics.
Par ailleurs, le président a dénoncé la corruption qui touche tous les secteurs de l’état ; l’éducation, la santé, l’eau dont le mètre cube est dix fois plus cher dans les quartiers pauvres que dans les quartiers riches, l’électricité qui connait un recule de 0,7%. Sans parler d’autres domaines. Il a déploré le niveau scolaire des apprenants Mauritaniens, et le rang que la Mauritanie occupe dans la classification mondial dans le domaine de l’éducation.
Avant de pointer du doigt la contradiction du gouvernement de sa propre thèse qui consiste à nier l’existence de l’esclavage en Mauritanie, cette contradiction se matérialise dans l’inculpation de deux esclavagistes pour pratique de l’esclavage, en plus de mise en place d’institutions pour combattre le phénomène.
De même, qu’il déploré la situation alarmante des déportés qui vivent dans des villages sans eau ni électricité, ni même parfois les infrastructures de base, comme écoles, postes de santés …
Tout en poursuivant son exposé, le rais réclame la libération inconditionnelle et immédiate de monsieur Bram, arbitrairement détenu. Et il demande la libération de salafistes contre lesquels des preuves claires d’implication dans des cas de violences ne sont pas fournies.
En fin, il réclame l’autorisation des partis politiques comme F P C, pour pouvoir exercer leur droit constitutionnel.
Sur le plan international, monsieur Jamil Revient sur l’actualité violente pour en condamner les atrocités au Burkina, en Syrie, Cameroun, Turquie, Irak après avoir exprimé son soutient inconditionnel à la cause Palestinienne.
le secretariat national à la communication
nouakchott, le 19 janvier 2016.