L’hôtel atlantique, a abrité, ce lundi 04 janvier un colloque,sous le thème : « l’économie mauritanienne, réalités et piliers », animé par le président de conseil de consultation ; docteur Soufi ould Cheybany, l’ancien premier ministre Dr Yahya ould Ahmed ould Waqhef et le secrétaire général du parti et député, l’ingénieur Hamdi ould Brahim.
Docteur soufi, a exposé les piliers de l’économie Mauritanienne, qui sont les ressources naturelles telles que le fer, l’or, le cuivre le pétrole, le gaz, en plus des les ressources halieutiques, à préciser que la Mauritanie possède l’une des cotes les plus poissonneuses au monde, ainsi que d’importantes ressources agricoles (500000 Ha de terre arables pour la culture pluvial contre 140 000Ha pour la culture irriguée dont seulement le 1/3 est exploité). Le secteur pastoral absorbe plus de 60% de la main d’œuvre.
Le président fini son mot en montrant du doigt l’absence totale de politique de développement humain dans le pays.
Quand à l’intervention docteur Yahya, il a été question de l’évolution de l’économie nationale :
_ Dans le secteur agricole, il y a entre 250 et 500 milles hectare de terre cultivables, des eaux de surface estimées à 250 milliards de mètre cube, estime –t-il, en plus du fleuve Sénégal et des eaux souterraines.
_d’autres part, il estime les ressources halieutiques à plus de 600 espèces de poisson, présentes en surface et en profondeur. Le domaine minier quand à lui, le premier ministre estime qu’il n’a pas beaucoup évolué depuis l’indépendance. Mais les problèmes de l’économie Mauritanienne étaient aussi rendez-vous dans l’intervention du docteur ; on peut citer l’environnement des affaires, absence de culture de travail, dépendance de l’extérieur, faiblesse de l’économie, et du marché local.
Le parlementaire monsieur Hamdi, a mis en exergues des difficultés comme : la dépendance des matières primaire, faible capacité de résistance, climat d’affaire défavorable, l’élévation de la dette publique et la distribution inégale du développement local.
Et en fin les participants ont enrichie le débat par leurs questions et interventions.
Secrétariat à la communication