Plusieurs partis et coalitions politiques inscrits sous la bannière partis et coalitions de l’opposition démocratique dont Tawassoul ont organisé une conférence de presse ce lundi 16 Aout 2021à la case. « Face à la gravité de la situation, Nous, coalitions et partis politiques de l’opposition démocratique, nous sommes retrouvés, dans un élan patriotique, pour en faire une appréciation commune en vue d’alerter sur les dangers qui planent sur notre pays ». Souligne l’opposition démocratique, dans un communiqué lu dans les deux langues arabe et française par le Secrétaire adjoint chargé de communication du parti Tawassoul Mr Mouhamed Ould Soueidi et Mr Oumar Ould Yali président du parti RAG. Répondant aux questions de journalistes, le vice-président du parti Tawassoul Salek Ould Sidi Mahmoud a dressé un bilan négatif des deux ans du régime de Mouhamed Cheikh Gazwani. Il a décrit une situation chaotique du pays allant de la hausse vertigineuse et incessante des prix à la restriction des libertés en passant par l’insécurité. « On de doit plus parler d’une décennie mais d’une douzaine d’années de mauvaise gouvernance ». Propose Ould Sidi Mahmoud. Il a cité plusieurs exemples pour illustrer ces propos critiques à l’égare du régime de Ghazwan : la gestion de la crise qui selon lui a permis au gouvernement de dépenser des milliards d’ouguiya dans des conditions opaques. Il a souligné que la crise profite au gouvernement à trois niveaux. Premièrement le pays a bénéficié d’un effacement de dettes de par de plusieurs partenaires économiques ; Deuxièmement le choc de la crise a engendré un élan de solidarité qui s’est traduit par des dons de plusieurs milliards au profit du fonds CORONA ; Troisièmement sur le plan politique le gouvernement a profité de l’occasion pour interdire plusieurs marches et rassemblements visant à dénoncer la hausse des prix et l’insécurité entre autres. « Tawassoul a déposé trois demandes d’autorisations de manifester, tous rejetées sous prétexte des mesures barrières contre propagation du virus covid19 ». A-t-il informé. Tous les intervenants de la conférence ont parlé de l’existence d’une crise multiforme qui exige un dialogue national inclusif pour éviter l’embrasement du pays. « Il n’y a pas de crise dit-il que veut-il de nous qu’on s’entretue » ! s’étonne Messoud ould Boulkheir le président de l’Alliance Populaire Progressiste concernant les propos du président de République selon qui le dialogue n’est pas nécessaire du fait que la Mauritanie ne vit pas une crise. « Nous sommes prêt à dialoguer avec les djinns si cela peut résoudre les problèmes du pays » martèle Kane Hamidou Baba. Secrétariat National à la Communication et l’Information