Rassemblement national pour la reforme et le développement
Bureau exécutif
Le bureau exécutif du Rassemblement National pour la Reforme et le développement a ouvert hier une session ordinaire, en l’absence d’un de ses membres le journaliste et militant des droits humains Ahmeddould Wadi’a suite à son arrestation ou plutôt son enlèvement, car il est empêché d’entrer en contacte avec sa famille et son avocat.
Monsieur Ahmedou ould Wadi’a, le journaliste a à son actif plusieurs initiatives et activités en faveur de la consolidation de l’unité national, et une action politique remarquable au sein du parti.
Par ailleurs le parti salue la mobilisation populaire des citoyens, celle des organisations de défense e droite de l’homme, et celle des personnalités importantes qui suivent avec intérêt, cet ignoble et répréhensible acte qu’ils ont d’ailleurs énergiquement condamné.
Il salue également le rejet de l’approche sécuritaire et dictatoriale avec la quelle le régime agit.
Par conséquence le Parti Tawassoul :
1. Exige la libération immédiate et sans condition du membre de son bureau exécutif, le journaliste et militant de droits de l’homme monsieur Ahmeddou Ould wadi’a. après son rétablissement dans ses droits, ses ravisseurs doivent également s’excuser auprès de lui pour ce préjudice injustifiable porté à sa personne.
2. Réitère son rejet de la méthode policière en violation flagrante de loi et contraire au bon sens et aux mœurs démocratiques. Censurer les libertés des citoyens, porter atteinte à leurs droits sont des actes dangereuses et anticonstitutionnelles et violent les traités internationaux ratifiés par notre pays.
3. appelle tous les citoyens, toutes les organisations de défense de droits de l’homme et le corps de la presse à se mobiliser contre le retour aux arrestations arbitraires, restrictions des libertés, et aux transgressions impunies de la loi et constitution garante des libertés et les droits.
4. Rappelle que la politique d’intimidation et de terreur ne freinera pas les efforts des activistes politiques en faveur de la consolidation de la démocratie dans le pays, et ne les empêchera pas non plus de dynamiser les instruments politiques traditionnels.
Cette politique ne fera pas non plus reculer les professionnels de la presse devant leur devoir de rendre compte, d’informer l’opinion publique et de chercher la vérité.
Encore moins les militants de droits de l’homme de défendre les droits de opprimés et des marginalisés, dénoncer les atteintes aux droits et de traduire les coupables devant la justice.
Fait à Nouakchott, le 6 juillet 2019.
Le bureau exécutif du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement.