Hamdi ould Brahim réclame des mesures concretes pour sauver le secteur informel

jeu, 04/30/2020 - 09:24

« le gouvernement a mis en place plusieurs mesures qui ont abouti à des résultats très satisfaisants, mais il y a beaucoup de points à améliorer »,  C'est ce que remarque Hamdi ould Brahim, président du conseil de choura du parti Tawassoul. "Nous ne savons pas sur quels critères les vingt milles ménages bénéficiaires du soutien alimentaire,à Nouakchott ont été sélectionnées. D'ailleurs certains maires n’ont pas été associés au processus », illustre l’ancien parlementaire, dans une émission hebdomadaire, télévisée, sur la chaîne Elmourabitoune, diffusée le mercredi soir.

 "Quatre Quatre-vingt pour cent des travailleurs Mauritaniens exercent dans le secteur informel. La fermeture des marchés et d’autres secteurs d’activité a réduit considérablement ou totalement la source de revenus des centaines de familles, cela menace la sécurité alimentaire de ces dernières », S’inquiète t-il. « Jusqu’aujourd’hui rien n'a été fait pour protéger cette frange de population ».

Il reconnaît néanmoins,  l’existence d’un cadre de concertation au niveau des partis politiques représentés au sein du parlement. "Un cadre de concertation a été mis en place, mais nous déplorons le manque de prise en compte de nos propositions ».

Répondant à la question du journaliste concernant le rôle joué par Tawassoul dans riposte nationale la pandémie , il affirme que le parti a distribué des centaines de kits alimentaires et des produits d'hygiène ux familles défavorisées, à travers les 15 régions du pays. Il souligne que le parti a diffusé plusieurs vidéos et a distribué des brochures, dans le cadre de la promotion des mesures barrières (lavage des mains avec eau et savon, port de masque, éviter les contacts…).

Depuis la déclaration des premiers cas positifs de covid19 dans le pays, le gouvernement a pris des mesures drastiques anticipées, pour freiner la propagation de la pandémie: fermeture des frontières, des écoles , des restaurants des cafés et le commerce jugé non essentiel. Il ya eu également restrictions de la liberté de circulation, avec le couvre-feu nocturne, interdiction de rassemblement, fermeture des frontières régionales. Et en fin l’obligation pour les personnel des ministères de l’intérieur et celui de la défense de porter un masque.